dimanche 12 mai 2013

Plonger dans l’univers d’un documentaire : MAFROUZA



Le 18 avril 2013, nous sommes allé voir le film Mafrouza Oh la nuit ! d’Emmanuelle Demoris, afin de pouvoir imaginer ce que pouvait être le travail d’Alain Devalpo en Tunisie.
Le film a été tourné en Egypte, dans le port d’Alexandrie, dans le quartier de Mafrouza, un bidonville bâti sur les tombes du plus grand cimetière égyptien, un site archéologique romain datant de plus de 2 000 ans.
Plusieurs familles étaient filmées ; chacun était libre de raconter ce qu’il voulait. Au début, on rencontre Adel et Ghada, un jeune couple, puis Mohamed Khattab qui fait vivre sa famille en tenant une petite épicerie. Ensuite, la famille Chenabou qui a pour activité de trier les déchets afin de les recycler  ou encore Abu Hosny qui essaie tant bien que mal de vider sa maison inondée sûrement à cause des décharges dit-il. Enfin, Om Bassiouni qui prépare son pain sous la pluie. Au fur et à mesure on découvre qu’Emmanuelle Demoris est un personnage à part entière que les habitants de Mafrouza ont prénommé « Iman ».

Entre les mariages, les chants, la vie familiale et la triste réalité de la pauvreté, ce documentaire nous fait découvrir un quotidien que nous ne connaissons pas. Au cours du film, on rit, on chante, on pleure : on rentre dans le film comme si on y était. Le spectateur s’introduit en effet, dans leur vie, comme s’il y était, car le documentaire est tourné avec une seule caméra, et il y a juste la réalisatrice derrière la caméra et la traductrice.
Les habitants de Mafrouza n’ont pas peur de ce qui peut leur arriver : ils ne craignent que Dieu.
Le film se finit après une scène banale, c’est comme une immersion de 2h13 dans leur vie avec leur joie et leur misère.
Mathieu, Wilfrid, Inès, Caroline, Linda, Synthia, Mamadou, Moussa



« J’ai beaucoup aimé ce documentaire car j’ai pu voir une vision sur la vie des personnes pauvres qui n’ont pas le quart de ce qu’on a ici. Toutes les scènes du documentaire m’ont plu, surtout le mariage quand deux personnes mettent l’ambiance en faisant des joutes verbales. » Wilfrid.

« C’est la première fois que j’ai vu et aimé un documentaire. Je trouve qu’il est intéressant et j’aimerais bien voir les autres. » Inès

« Mafrouza est un film assez distrayant qui a autant de moments comiques que tragiques. Pour moi, c’est un bon film : je le conseille à tout le monde.» Grégory

« J’ai aimé ce film car il m’a fait rire. Ce film m’a fait découvrir les joies, les peines, les rires de certaines personnes qui n’ont presque rien. Ce film m’a fait voir un quotidien et une culture que nous ne connaissons pas. » Linda.

« J’ai aimé ce film car d’habitude je trouve les documentaires lassants et ennuyeux. Mafrouza m’a beaucoup plu et nous a montré les coulisses de l’Egypte, ce que les touristes ne voient pas. » Moussa

« J’ai aimé car il y avait beaucoup d’animation et ça fait rire. » Johanna

« J’ai aimé le documentaire car il montrait une autre face de l’Egypte qu’on ne voit pas toujours à la télévision ; comme des habitations ravagées par l’eau qui monte jusqu’à 70 cm et personne ne vient aider les familles dans le besoin immédiat. » Jubba.
« Le film était ennuyeux, on n’en voyait pas le bout. Je ne comprends même pas  qu’aujourd’hui, il y ait encore des bidonvilles, sales, avec pleins de déchets autour jusqu’à même inonder leurs maisons. On se demande comment ils arrivent à vivre dans de telles conditions. Comment peuvent-ils vivre comme ça, sans salle de bains, sans cuisine… ? » Doriane.

« J’ai aimé m’immiscer dans leur vie facilement, mais je n’ai pas aimé la longueur du film, et il n’a pas vraiment de rythme ». Mathieu.

« J’ai aimé quand les messieurs chantaient lors des mariages car ils disaient vraiment ce qui leur passait par la tête. Ils rigolaient beaucoup et c’était drôle à voir.  Je n’ai pas aimé quand le monsieur a montré sa maison qui est inondée de partout. Il s’est confié à la caméra en disant qu’au début de l’inondation il s’aidait d’un seau d’eau, mais comme l’eau revenait tout le temps, il a fini par arrêter. Et j’ai eu de la peine pour lui. » Aurélia.